9ème jour

25 octobre 2007

Jeudi 25 octobre 2007 KAILI / GUIYANG 贵阳/ KUNMING 昆明

Pluvieux ou nuageux. Températures : 12° le matin et 18 l’après midi. Le temps change… chez les prévisionnistes. Pas étonnant puisque j’apprends que GUIYANG, - près de deux millions d’habitants (!!!), - veut dire « précieux soleil », soulignant sa rareté.

A en croire le programme, celui-ci est très chargé et contrasté puisque vous avez l’air de passer d’une chine traditionnelle à une métropole moderne et importante puisque capitale de la province. Encore et toujours avec des minorités qui sont passées maîtres dans l’art du batik. En voilà une bonne idée de travail sur tissu à suggérer à ta « petite sœur ». Je t’imagine hausser des épaules en lisant cette phrase. Pas moyen d’obtenir de la doc sur Qingyanzhen la ville aux ardoises bleues. Pas de photos non plus des fortifications. De ce point de vue, je suis dans un jour sans. Cela me laisse de la place pour le paragraphe suivant ! Comme tu peux le voir sur les photos, j’ai anticipé la journée de demain à Kunming. Bonne nuit en train.

Je viens d’apprendre avec horreur que Françoise est en vacances la semaine ou tu rentres ! Pas commode pour t’appeler à ton retour. Dom l’est aussi jusqu’au 7 ! Je trouverai bien une occasion mais je pense que la conversation sera brève. Dommage, je voudrais que tu m’en dises tant.

Aujourd’hui, j’ai l’humeur vagabonde et propice à certains souvenirs tendres. Pourquoi maintenant quand rien ne m’y a conduit ? Je pense à ces instants indélébiles que nous avons passé ensemble, à cette connivence du début, à cette complicité, à ces attitudes de séduction mutuelle, à ces premiers baisers, à ces premiers contacts de mes lèvres contre les tiennes, au don fabuleux que tu m’as fait de ta personne. Je pense à nos premières caresses. A ton parfum qui m’enivre encore, à la couleur, la douceur de ta peau. Je pense à nos étreintes difficiles, puis qui commençaient à être accomplies, enfin frustrées par ma faute. Je pense à tes fantasmes qui inspiraient les miens. Je pense à tes désirs, à tes soupirs à tes gémissements de plaisir. Je pense à tes bouts de sein qui se réveillaient sous le frôlement de mes doigts. Je pense à mes fixations successives qui m’habitaient au gré de ma passion pour toi, pour ton corps. Je pense à tes intimités dans lesquelles je me suis noyé si peu souvent. Je pense à nos séparations mouillées.

Je pense que cela est du passé. Je pense aussi que ton attitude de maintenant pourrait me faire croire que tout cela n’était qu’un rêve, pur produit de mon imaginaire ! Tu as tourné la page et cela me fait très mal, surtout quand, aux hasards de mes ballades, je reviens sur les lieux de nos crimes. Je cherche indépendamment de ma volonté, des traces non effacées de ton passage… Je pense (!) que je t’aime encore. Je pense enfin que je suis si loin pour toi !

Quelques nouvelles hyper importantes d’ici et d'ailleurs:

- Radars mal étalonnés: «De nouveaux espoirs d'obtenir gain de cause»

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