14ème jour

Mardi 30 octobre 2007                           KUNMING / XIZHOU / ZHOUCHENG / DALI

Météo du jour : entre 11° le matin, nuages épars ou couvert, voire pluvieux selon les sources, à Kumning, et 20° avec des nuages épars à Dali.

J’ai pensé, d’un seul coup, qu’hier, hormis le trajet en avion, vous n’aviez rien d’autre d’inscrit au programme. Une journée blanche (ou jaune) ? C’est vrai que parcourir 450 km n’est pas une sinécure. Mais il m’étonnerait qu’il n’y ait pas un petit quelque chose au menu de cette journée, au moins sous la forme de petits crochets ça et là pour découvrir de nouveaux villages, de nouvelles curiosités. Au pire, j’imagine que tu as dû demander à l’accompagnateur des heures supplémentaires pour visiter « Kunming by night ! » Tu aurais bien eu raison… ! Si je te dis cela c’est que je sais que tu l’as déjà fait en d’autres occasions. Ah, cette tranche horaire qui va de 15 heures à 18 heures (compte tenu de l’heure d’hiver) !

Te voilà à l’extrême sud-ouest de la Chine, près du Tibet et de la Birmanie ! En voilà encore des noms qui font rêver. J’ai le sentiment que tu t’enfonces davantage encore dans la Chine profonde tout en prenant de l’altitude. Il m’étonnerait qu’il y ait des mouvements sociaux sur les lignes intérieures chinoises.

J’ai u que vous avez encore de nouveau à faire des courses au marché de Xizhou. Ce n’est pas la peine de me ramener quelque chose, j’ai ce qu’il faut. Si, un souvenir de marbre taillé de Dali… si tu peux ! N’oublie pas ta « petite sœur »: Elle te reprocherait de ne pas lui avoir ramené un batik. A propos de reproche :

Je te reproche d’être trop belle.
Je ne te reprocherai pas d’exister.

Je te reproche ta personnalité qui m’a envoûté.
Je ne te reprocherai pas d’avoir bouleversé ma vie.

Je te reproche de t’être laissée séduire par moi.
Je ne te reprocherai pas d’avoir cédé à mes caresses.

Je te reproche de m’avoir éclaboussé par tant de sensualité.
Je ne te reprocherai pas de m’avoir ouvert ton corps.

Je te reproche de t’être fait aimée de moi à en mourir.
Je ne te reprocherai pas ton indifférence ; qu’y puis-je ?

Je me reproche de ne rien avoir d’autre à te reprocher.

Cependant,

Je ne te reprocherai pas non plus de vouloir vivre ta vie
Hélas, et malgré moi, au contraire !

Quelques nouvelles hyper importantes d’ici et d’ailleurs :

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Je ne sais pas toi mais moi j’aime bien quand il sème le trouble avec ses affirmations auxquelles il croit et ses contradictions sincères. L’art du doute qu’il cultive à sa façon. C’est, à mon sens, la preuve d’un certain désarroi.
Gégé