Epilogue
FRANCE
Je ne crois pas que tu imagines le temps que j’ai passé à t’écrire cela et à le transposer sous la forme d’un blog à usage unique et hautement éphémère si tu le veux. Je voulais faire « fast food ». C’est ce que j’ai fait, disons… pour la partie « personnelle ». J’y ai ajouté des rubriques qui ont rapidement fait du volume, avec, il est vrai, la participation active et critique de Gégé. L’essentiel de mon temps, pour être honnête, je l’ai passé dans la recherche des photos et un peu dans la recherche documentaire, mais aussi dans l’élaboration du site en ligne. Bien sûr que j’y ai pris du plaisir, bien sûr, je l’ai fait pour cette estime indéfinissable que j’ai pour toi, bien sûr que j’avais le temps pour y consacrer tant d’heures. Je ne te demande rien en échange si ce n’est la considération de tout ce temps passé et le respect pour un « travail » que j’ai accompli dans cette idée que j’avais l’illusion d’être avec toi tandis que tu étais à des milliers de lieues de moi, tant au sens propre qu’au sens figuré. Tu as séjourné 18 jours. Je t'ai écris 18 fois. Tu aurais pu partir 100 jours, je t'aurais écrit 100 fois. Quoi qu'il arrive, tu ne manqueras pas de souvenirs de moi!
Maintenant te voilà de retour. Lundi je vais tenter de t’appeler. Je brûle du désir de savoir comment ça s’est passé et comment tu vas. J’espère que la présence de Françoise ne m’empêchera pas de t’entendre à ton retour au travail. Mes activités au COS devraient pouvoir m’aider dans ce sens. J’ai très hâte de t’entendre même si, compte tenu de ce que je t’ai écris, du mal être qui est en moi, je redoute un peu de te retrouver, même par l’intermédiaire du téléphone.
Je te dis tout cela alors que nous nous serons déjà entendus. Tu n’auras probablement pas eu le temps de lire toutes ces pages en rentrant. C’est évident ! Tu t’ y mettras peut-être en plusieurs jours. J’espère simplement que tu auras la volonté d’aller jusqu’au bout.
J’espère que pour toi, tout s’est bien passé, et ton séjour, et ton voyage et ton crochet au Mans, et ta mère etc…
Il a consacré bien plus de temps que prévu pour t’écrire (plus de trois heures par jour!). Il serait frustré d’un manque de réaction, même insignifiant, même si on ne fait jamais rien pour en tirer bénéfice ou pour un quelconque profit. Simplement une reconnaissance de tant de pensées chaleureuses. Si tu ne le fais pas pour lui, fais le au moins pour moi. Je n’aime pas le voir dans son désarroi. Si tu savais comme il et difficile à vivre quand il est malheureux. Je crois que je n’ai pas fini d’en souffrir moi-même. Alors, fais le pour moi !
Je tiens à remercier « Voyageurs du Monde » d’avoir pris soin de toi, durant ces 18 jours, de t’avoir permis d’ouvrir une belle parenthèse dans ta vie si troublée, de t’avoir fait provisoirement oublier tes problèmes, même de façon trop fugitive, de t’avoir changé les idées et de t’avoir fait découvrir tant de beautés encore préservées.J’imagine que tout s’est bien passé dans les meilleures conditions qui soient, de confort et d’assistance. Si cela se trouve, je me trompe lourdement :
Gégé